PROJET N° 4 STABILISATION D'UN SATELLITE PAR MOMENT CINETIQUE EMBARQUE |
Dernière mise à jour 11/2001, revu 2011
Ce projet est plus
particulièrement destiné à des étudiants ayant de bonnes connaissances en
mécanique classique et la volonté d'assimiler des concepts nouveaux, ici la
théorie de la stabilisation d'un satellite par moment cinétique embarqué,
l'utilisation de tuyères générant des couples et éventuellement la mise en
œuvre de magnétocoupleurs.
Même si le site ou le cours
sont plus spécialement orientés vers la trajectographie, un projet de SCA (
Système de Contrôle d'Attitude ) peut apporter un plus, à quiconque travaillera
dans le domaine spatial. En effet dans la mise au point d'une mission les
problèmes de SCAO ( Système de Contrôle d'Attitude et d'Orbite) sont essentiels
et intimement liés à la trajectographie et à la mission.
C'est une étude classique
en SCA, que celle du comportement d'un satellite à moment cinétique embarqué.
Les domaines d'exploration proposés dans ce projet sont :
Le
mouvement libre d'un satellite à moment embarqué, nutation et spin
Le
satellite sous perturbations de couple constant en axes satellites
Le
satellite sous perturbations de couple constant en axes inertiels
Le
contrôle d'attitude par tuyères déclenchées sur des tops commandés par le
franchissement d'un seuil en roulis
Le
problème de la saturation de la roue et la mise en place d'une désaturation
soit par tuyères ou par magnétocoupleurs si le temps le permet
La plupart des questions
abordées sont développées sur le site, et naturellement encore d'avantage sur
Internet où vous rechercherez de nombreux exemples sur des sites liés à
l'industrie spatiale française, des données techniques et des illustrations
concrètes.
Vous ne manquerez pas de
fournir les adresses des bons sites, pour les générations d'étudiants futures.
I PREPARATION:
Voir impérativement les
cours sur les angles de Cardan, la stabilisation par moment embarqué, le gradient de gravité, puis
plus tard, si nécessaire, l'utilisation de magnétocoupleurs.
1°) Repères - Notations - Angles :
Ra
= O X Y Z est un repère galiléen ou inertiel, qu'il n'est pas utile de préciser
outre mesure, on pourra, en hypothèse képlérienne le supposer attaché à
l'orbite, avec par exemple Y dans le sens du moment cinétique réduit.
Le
satellite S est en orbite, supposée circulaire, de rayon ro, la
pulsation orbitale est wo. Il est pour l'instant inutile de
préciser plus la trajectoire.
On
désigne par S x y z le repère R, principal d'inertie pour le satellite, avec IR, IT, IL les moments
principaux d'inertie. Conventionnellement, on adopte les dénominations x
axe de roulis(R), y de tangage(T) et z de lacet(L).
Nous
intéressons au problème de la stabilisation d'un
satellite devant conserver une attitude fixe par rapport à XYZ, la
consigne ( x=X, y=Y, z=Z).
Pour
un satellite stabilisé, devant garder ses axes quasiment fixes par
rapport à Ra, nous sommes amenés à définir des angles particuliers, qui pour le
cas d'espèce devront rester voisins de 0, "surveillés" par un
contrôle actif ou passif.
Les
repères sont définis comme suit, après avoir indiqué que l'axe a est la projection sur le plan horizontal X, Y de
l'axe x ( avec une singularité évidente pour q = 90°). La succession des changements de base est :
XYZ --- Y --> abZ -- q ---> xbg --- F --> xyz
Nous
avons ainsi défini les angles conventionnels, dits angles de Cardan,
plus adaptés que les angles d'Euler, au cas des petits angles:
Roulis F
mesuré autour de x ( voisin de X lorsque les angles sont petits)
Tangage q
mesuré autour de y ( voisin de Y lorsque les angles sont petits)
Lacet Y
mesuré autour de z ( voisin de Z lorsque les angles sont petits)
La
matrice P de passage de XYZ à xyz s'explicite classiquement :
2°) COUPLES EN ACTION
:
On
note ci-contre, la somme des couples perturbateurs et des couples de commande
générés par des actuateurs, dont vous présenterez les principaux. Les composantes sont en axes satellite |
3°) EQUATIONS
D'EVOLUTION :
Nous nous limitons au cas
d'un satellite avec une seule roue, à moment cinétique porté par l'axe de
tangage y du satellite.
Vous montrerez
mathématiquement, avec le théorème du moment cinétique appliqué à l'ensemble
satellite + roue cinétique, en son centre d'inertie, en projection sur les axes
satellite, et dans le cas des petits angles que les équations approchées du
mouvement sont :
De toute évidence, la
dérivée de H dans l'équation du tangage apparaît comme un couple de commande
permettant de contrôler le tangage.
COMMANDE:
De type P.D ( proportionnel
dérivée ) ou P.I.D ( proportionnel intégral dérivée )
Dans tous les cas,
l'équation donnant l'évolution de H doit être intégrée dans le système
différentiel des équations du mouvement.
4°) MISE SOUS FORME
CANONIQUE :
Vous
poserez un vecteur colonne X à 7 composantes, représentant la position
angulaire et les vitesses angulaires Vous
mettrez l'ensemble des équations sous la forme canonique d'un système d'ordre
1. |
III VOTRE TRAVAIL:
NB: Les valeurs numériques
proposées permettront au responsable du projet, lors de la mise au point de
l'étude, de vérifier les résultats, vous avez cependant toute latitude pour en
choisir d'autres, notamment des cas réels si vous obtenez la documentation
technique.
DECLARATION DE
PRECAUTION :
Certaines valeurs sont volontairement surestimées, pour éviter des simulations
sur des durées prohibitives. Notamment les couples perturbateurs sont
quellquefois multipliés par 10 ou 100.
Vous vous renseignerez sur
les niveaux réels des couples perturbateurs ou de commande. Vous pourrez ainsi
commenter avec plus de précision le 'timing' des opérations
Satellite choisi: Inertie roulis = 400 m²kg, Inertie
tangage = 500 m²kg, Inertie lacet = 300 m²kg
Orbite circulaire à
470 km du sol terrestre
1°) MOUVEMENT LIBRE :
Comme l'intégration ne va
pas sans difficulté, des vérifications sont nécessaires:
Initialisation en vitesses angulaires absolues (rd/s)
v_roulis0=0.00008;v_tangage0=0;v_lacet0=0.00005;
Initialisation en position (rd)
roulis0=0.02;tangage0=0;lacet0=0.03;
Moment cinétique : H= -10 Nms
Simulation de 5640 secondes
= T1 ( période du mouvement long terme)
Vous vérifierez, par un
calcul mathématique des fréquences propres des petits mouvements et sur les
résultats graphiques des simulations, les 2 périodes propres T1=5640 s et
T2=217.7 secondes
Vous devriez obtenir un
diagramme Lacet - Roulis mesurés en degrés comme ci-dessous.
Vous confirmeriez alors la
validité des équations et de la méthode d'intégration.
Avec les mêmes conditions
initiales et H = -50 Nms vous prendrez conscience du phénomène de raideur
gyroscopique que vous expliquerez.
2°) MOUVEMENT
PERTURBE PAR UN COUPLE CONSTANT EN AXES SATELLITES:
Avec par exemple un couple
Cx = 8e-4 Nm ( volontairement exagéré pour avoir un effet significatif),
Cy=Cz=0, vous constaterez un diagramme identique au précédent, mais décalé en
translation. Vous ne manquerez pas de justifier ce résultat mathématiquement.
Que pensez-vous de
l'évolution du moment cinétique H, pour un satellite parfaitement maîtrisé en
tangage et soumis à un couple constant Cy sur l'axe tangage. Vous découvrez
ainsi le phénomène de saturation de la roue, dont la vitesse de rotation est
limitée inférieurement pour assurer une raideur gyroscopique suffisante et
surtout supérieurement pour des contraintes technologiques de sécurité qui
limitent la vitesse angulaire de la roue.
3°) MOUVEMENT PERTURBE PAR UN
COUPLE CONSTANT EN AXES INERTIELS:
Vous vous convaincrez
aisément qu'un couple constant en axes inertiels, sera vu dans les axes
satellite comme tournant à la pulsation wo,
notamment sur les axes lacet et roulis. Comme c'est une des fréquences propres
du mouvement libre, il va y avoir amplification linéaire de la vibration dont
l'amplitude va augmenter indéfiniment.
Dans le diagramme
lacet-roulis, la courbe a une allure de spirale ( mouvement long terme )
festonnée par le mouvement de nutation court terme.
Sur l'axe de tangage, le
couple perturbateur apparaît constant, conduisant à un résidu constant sur
l'angle de tangage.
a) Vous montrerez ce
résultat sur la simulation. Faisant varier le niveau de H, vous confirmerez
l'effet de la raideur gyroscopique.
Initialisation
en vitesses angulaires absolues (rd/s)
v_roulis0=0;v_tangage0=0;v_lacet0=0;
Initialisation
de position en rd
roulis0=0.02;tangage0=0;lacet0=0.02;
Moment
cinétique: H=-10Nms
Couple inertiel de
8e-5 Nm suivant
la verticale ascendante à t = 0
b) Vous essaierez un couple
sur l'axe tangage et en déduirez la nécessité d'un contrôle, par
l'intermédiaire de la roue cinétique.
c) MOUVEMENT EN PRESENCE
D'UN CONTRÔLE P.D PAR L'INTERMEDIAIRE DE LA DERIVEE DE H
Vous choisirez un retour
critique avec un amortissement réduit de 0.7 et une pseudo période de 2000
secondes
Ce qui devrait donner
K1=0.005 et K2=2.2, ce que vous confirmerez, avec l'allure ci-dessous du retour
Initialisation
en vitesses angulaires absolues (rd/s).
v_roulis0=0;v_tangage0=-0.0001;v_lacet0=0;
INITIALISATION
DES POSITIONS (rd )
roulis0=0.02;tangage0=0.05;lacet0=0.02;
H0=-20;K1=0.005;K2=2.2;
Vous ne manquerez pas de
commenter le rôle du couple constant et surtout de son niveau, dans la
stabilisation en tangage.
d) CONTRÔLE PID SUR
L'AXE TANGAGE:
Vous le mettrez au point à
votre goût et commenterez ses avantages
4°) MOUVEMENT SOUS
GRADIENT DE GRAVITE SEUL:
a) Vous consulterez la
théorie du gradient de gravité et l'introduirez dans vos équations. Ceci pour
constater l'effet stabilisant, si les vitesses angulaires ne sont pas trop
importantes ( Capture)
Initialisation
en vitesses angulaires absolues (rd/s)
v_roulis0=0;v_tangage0=-0.0001;v_lacet0=0;
INITIALISATION
DES POSITIONS ANGULAIRES EN rd
roulis0=0.02;tangage0=0.05;lacet0=0.02;
H0=-20 Nms;
Absence de contrôle : K1=0;K2=0;
b) Même étude en présence
des contrôles P.D ou P.I.D
5°) CONTRÔLE
D'ATTITUDE:
Toutes les simulations sont
traitées avec:
%
Initialisation en vitesses angulaires absolues (rd/s)
v_roulis0=0;v_tangage0=0;v_lacet0=0;
%
INITIALISATION DES POSITIONS ANGULAIRES EN rd
roulis0=0.02;tangage0=0.02;lacet0=0.02;
a) CONTRÔLE SUR SEUIL
ROULIS :
Ayant assimilé la notion
d'échange roulis - lacet le long de la trajectoire, vous mettrez en
place un contrôle sur seuil de roulis de 1°.5.
C'est le cas d'un pointage grossier de préparation, avant un pointage fin
éventuel à 0°.15 par exemple.
Conformément à la théorie,
2 coups de tuyères impulsionnels( nous prendrons sur 1 seconde) sont délivrés,
espacés de la demi période de nutation T2( vous vous méfierez car elle varie en
fonction de H ).
NB: Si vous parveniez à
simuler des coups de tuyères, en impulsions de Dirac, ce serait parfait.
ATTENTION: La prise
en compte des impulsions par l'algorithme d'intégration demande un pas très
court de l'ordre de 0.1 seconde, alors que pour le reste de l'intégration 5 à
15 secondes peuvent convenir.
Le couple tuyère est pris
0.2094 Nm sur les axes roulis et lacet.
Initialisation en vitesses
angulaires absolues (rd/s)
v_roulis0=0;v_tangage0=0;v_lacet0=0;
INITIALISATION
DES POSITIONS ANGULAIRES EN rd
roulis0=0.02;tangage0=0;lacet0=0.02;
Un moment
cinétique H = 20 N-m-s
Le biaisage
est pris 45° ( |Cx| = |Cz| )
Vous pourriez obtenir un
diagramme du type suivant :
Le graphe met bien en
évidence les phases de nutation importantes après le premier coup de tuyère et avant
le second qui annule la nutation.
b) CONTRÔLE DE LA
SATURATION ET DESATURATION DE LA ROUE:
En présence d'un couple
constant sur l'axe tangage, la vitesse de la roue augmente en valeur absolue et
doit donc être limitée.
Pour ne pas attendre des temps
trop importants, vous simulerez un couple tangage de 8e-4 ou 8e-5
Nm avec par exemple un couple constant [8e-5;8e-5;0]. De plus vous fixez une
limite de l'ordre de 2 à 20 % au dessus de la vitesse de fonctionnement, pour
avoir un temps de simulation acceptable. Vous vous renseignerez sur les valeurs
réelles.
Vous traitez le cas d'un
contrôle P.D renforcé( coefficient 10 peut être) et celui d'un P.I.D ( prendre
au départ un coefficient K = 0.001, ensuite à votre gré, essayez avec K1 et K2
renforcés et multipliés par 2 ou plus), et comparerez les 2 cas. Les
simulations peuvent être longues et atteindre 30 à 50000 secondes!!!
La désaturation sera
réalisée avec un couple tuyère valant 1/100ème du couple tuyère du contrôle par
seuil. Naturellement vous aurez désactivé le contrôle par seuil, mais vous
conserverez tous les autres couples.
Vous présenterez les
graphes des séquences de désaturation, le comportement en tangage. Vous
fournirez aussi le diagramme lacet - roulis qui ne devrait pas être beaucoup
affecté par la désaturation.
Vous commenterez
l'utilisation d'un contrôle PID en comparaison avec le PD.
6°) DESATURATION PAR
MAGNETOCOUPLEURS:
A ce stade du projet, vous
avez déjà bien travaillé, mais vous pourriez faire encore mieux. Vous pouvez
donc imaginer la mise en œuvre de magnétocoupleurs pour désaturer la roue.
La technique consiste à
utiliser des bobines fixes dans le satellite, à moment magnétique commandé,
destinées à créer des couples soit d'amortissement soit de désaturation de la
roue, en utilisant le champ magnétique terrestre vu par le satellite. Une
altitude basse est alors requise, c'est le cas à 470 km du sol.
Vous adoptez alors une
orbite polaire, avec passage à l'équateur à t=0 seconde. Vous utilisez le
modèle simplifié du champ magnétique et travaillez dans le cadre des petits
angles. Bon travail.
a) CHAMP MAGNETIQUE
TERRESTRE :
Le champ
magnétique terrestre apparaît comme résultant d'un dipôle magnétique
faisant un angle de 11° avec l'axe de rotation de la Terre et légèrement
décentré. Le pôle sud du dipôle est dans l'hémisphère nord à 78°6 de latitude
et 289°55 de longitude ouest, de plus ce dipôle dérive de 0.014°/an vers l'est
et sa force augmente de 0.05% par an. C'est dire la complexité de sa
représentation.
Pour une première étude de
stabilisation par magnéto-coupleurs et une bonne compréhension du phénomène,
nous nous contenterons d'un modèle simple
Hypothèses :
On assimile le champ
magnétique terrestre à celui d'un dipôle magnétique placé suivant l'axe
Nord-Sud de la Terre et présentant ainsi une symétrie de révolution autour de
l'axe de rotation de la Terre.
0
où mo = 4 p 10-7 et K= 6.413 1021 A-m2
N est la direction locale
du Nord (pour nous magnétique et géographique à la fois avec la simplification
adoptée).
L'orbite est supposée
circulaire basse, polaire.
Le temps de référence t - tN
est pris nul à l'un des passages du satellite au nœud N ascendant ( passage de
l'hémisphère sud à l'hémisphère nord ). On appelle j l'angle polaire du satellite compté à partir du nœud
ascendant positivement autour de l'axe de tangage (axe également porteur du
moment cinétique du satellite).
Le calcul des composantes de
B sur X, Y, Z repère orbital local donne donc( vous le vérifierez ).
Champ magnétique en axes
satellite et hypothèse des petits angles
:
RAPPEL: Le vecteur champ magnétique
terrestre calculé dans la base satellite en fonction des paramètres angulaires
et des composantes de B dans le repère orbital est sous sa forme simplifiée:
Le vecteur champ magnétique
terrestre calculé dans la base satellite en fonction des paramètres angulaires
et des composantes de B dans le repère orbital, est dans le cas des petits
angles de dépointage :
b) DESATURATION PAR
MAGNETO-COUPLEURS :
Voir le cours sur les magnéto-coupleurs
On utilisera 2
magnétocoupleurs de même moment magnétique M de l'ordre de 10 à 100 A-m²,
fournissant un moment magnétique sur l'axe x et le même sur l'axe z. Pourquoi 2
? Tout simplement parce qu'un magnétocoupleur ne peut pas donner de couple
lorsque le champ est parallèle à son moment magnétique. Comme sur l'orbite le
satellite voit le champ sur l'axe roulis x au passage de l'équateur et sur
l'axe de lacet au passage des pôles, il faut prévoir de basculer de l'un sur
l'autre, par exemple quand les normes des couples deviennent égaux. On peut
aussi les garder tous les 2 pour plus d'efficacité.
Vous mettrez donc en place
une détection de seuil de saturation et la mise en oeuvre des couples en
essayant de ne pas déstabiliser le tangage de plus de 0°.15.
Renseignez vous sur les
caractéristiques des bobines car elles conditionnent le poids des bobines.
Rédigé en novembre 2001, sept 2011
Pour utiliser la simulation
sous Matlab:
1
- Aller ou télécharger
le contenu du sous-répertoire CONT_MOM ( fonctions et simulation)
2
- Dans l'espace de travail Matlab, lancer la simulation MOM_SIM.M
Des
gains sur chaque voie de couple permettent de faire agir le couple (gain à 1)
ou de le supprimer (gain à 0) ou de le diminuer pour se rapprocher des valeurs
réelles, division par 10 ou 50.
Couple
constants en axes satellite(réglage des valeurs dans la boite)
Couples
constants en axes inertiels et donc sinusoïdaux en axes satellites(réglages
dans la boîte après calculs)
Gradient
de gravité : rien à régler
Couple
tuyères pour le contrôle roulis-lacet
Couple
de désaturation, soit avec des tuyères soit avec des magnétocoupleurs.
L'initialisation
et les données du contrôle se définissent dans le fichier MOM_DAT.M
La
désaturation par tuyères est obtenue en fixant la variable magneto=0
La
désaturation par magnétocoupleurs est obtenue en fixant la variable magneto=1
La
désactivation de la désaturation est réalisée par la mise à 0 du gain sur cette
voie.
Il
suffit ensuite de cliquer sur la boite initialisation de la simulation, pour
que celle-ci se fasse automatiquement ( on peut tout aussi bien lancer MOM_DAT
dans l'espace de travail)
3
- Les graphes seront exploités dans l'espace de travail, grâce aux variables de
sortie ou au diagramme lacet-roulis.